Les amputations du
membre supérieur

amputation

Les amputés du membre supérieur représentent environ 15 % de l’ensemble des amputés et moins de 10% des amputés appareillés chaque année d’après l’UFOP (Union Française des Orthoprothésistes – 2017). En France, on estime leur nombre entre 8000 et 10000. Ce sont des gens jeunes, exerçant une activité professionnelle. Deux tiers auraient moins de quarante ans. Les amputés bilatéraux représentent globalement 10 % de l’ensemble.

Amputations du membre supérieur

Désarticulation de l’épaule et interscapulo-thoracique

La désarticulation de l’épaule est devenue moins fréquente avec les progrès de la chirurgie conservatrice. Elle reste néanmoins parfois nécessaire dans la chirurgie tumorale. La préparation psychologique du patient est alors essentielle. La désarticulation de l’épaule tente de conserver un galbe deltoïdien pour améliorer l’aspect esthétique et les possibilités d’appareillage.
La désarticulation interscapulo-thoracique se rapproche de la désarticulation de l’épaule, elle entraîne un profond déséquilibre.

Amputation transhumérale (bras)

Au niveau du bras, le lambeau antérieur est plus important que le postérieur, tant en longueur qu’en largeur, afin d’obtenir une cicatrice distale et postérieure. À ce niveau également, un maximum de longueur est toujours préférable. En effet, la conservation des muscles proximaux permet d’utiliser une pince entre le moignon et le thorax, ce qui est loin d’être négligeable.

Désarticulation du coude

La désarticulation du coude est nettement préférable à l’amputation transhumérale (bras). En effet, la conservation de l’extrémité distale de l’humérus permet d’accrocher la prothèse sans être obligé de prendre l’épaule.

Les amputations du membre supérieur

Amputation transcubitale (avant-bras)

L’amputation au-dessous du coude, quelle que soit la circonstance, s’efforce de conserver le maximum de longueur à l’avant-bras. Le tiers inférieur permet le maintien du mouvement de « marionnettes » alors que le tiers supérieur n’autorise que les mouvements de flexion-extension du coude. Tout est mis en œuvre pour ne pas sacrifier l’articulation du coude.
Les possibilités d’appareillage sont liées d’une part à la longueur du moignon, d’autre part à l’encombrement prothétique.

Désarticulation du poignet

La désarticulation au niveau du poignet peut rendre difficile un appareillage fonctionnel. L’intérêt est de conserver une longueur de moignon maximale et de permettre le mouvement de « marionnettes ».

Vous souhaitez faire un don à l’association et ainsi soutenir la cause des amputés et de leurs familles ?

En devenant donateur, vous bénéficiez des avantages d’une adhésion et vous participez ainsi au développement de l’association : soyez remercié pour votre soutien et votre générosité par toute la communauté ADEPA.