Tir sportif (carabine) et amputation.
Le tir sportif est accessible pour de nombreux handicaps (amputés, malvoyants, tétra et paraplégiques).
Les tireurs sont classifiés en deux catégories selon qu’ils ont ou non l’usage de leurs bras et donc la possibilité de porter l’arme : SH1 port de l’arme possible, SH2 port de l’arme impossible. C’est le médecin de la fédération qui établira la classification précise car en plus d’être SH1 ou SH2 il y a des grades dans le handicap et donc des variables dans l’adaptation du matériel de tir. (fauteuil)
Pierre Vincent Gamin Au premier plan, Nathalie Herbiet (catégorie SH1,
(catégorie SH2, champion de France 2015 championne de France 2015, en février 2015 à
en février 2015 à Agen, sénior 1) Agen, dame 1). Au second plan, Justine Bève
Noter la potence qui lui permet de « porter » (catégorie SH2, championne et recordman de France
sa carabine, ; il sera aidé pour mettre le plomb en février 2015 à Agen, junior)
La majorité des tireurs utilise un fauteuil car les matches durent au minimum 50 minutes et rester immobile même avec sa prothèse, debout pendant 65 minutes minimum est très éprouvant.
Il y a deux distances de tir olympique le 10 m (plombs) et 50m (balles 22LR).
A 10 m, il y a deux disciplines, le « debout », c’est-à-dire qu’il n’y a aucun appui des coudes, (voir photo de Nathalie ci-dessus) et le tir couché avec appui des coudes sur une tablette fixée au fauteuil (photo ci-dessous)
Les tireurs sont la plupart du temps, (ce n’est pas obligatoire) équipés d’une veste de tir aidant à la stabilisation de l’arme à l’aide d’une bretelle pour le couché, et permettant de stabiliser la position en debout. Les règlementations sur les vestes sont consultables auprès de la FFH tir de même que l’adaptation du fauteuil en fonction du handicap. Un amputé « simple » de membre inférieur (classifié en SH1 A, comme moi) n’aura par exemple droit à aucun dossier sur le fauteuil.
En tir à 50 m, il y a également deux disciplines : le couché (même principe qu’à 10 m) et le 3 positions : une première partie du match en « genou » (c’est-à-dire pour nous handicapés en fauteuil un seul coude en appui), une seconde en « couché » et une dernière partie en « debout » (comme à 10m, sans appui). Certains tireurs amputés de membre inférieur adoptent en couché la même position allongée sur le sol que les valides.
Quelles que soient les distances et les disciplines, les clubs disposent pour beaucoup de cibles électroniques permettant un calcul des points au 10ème et surtout le fait de ne pas à devoir changer les cartons. En fonction de la discipline, de l’âge, du sexe, les matches se tirent en 40, 60 ou 120 balles.
Le dispositif est composé d’une cible avec papier déroulant ou non suivant les modèles à la distance de tir et d’un écran affichant en temps réel la valeur du point et le score global de chaque tireur.
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